à propos des fractures sociales et "numériques"
L’accès des publics éloignés aux usages de l’internet et au multimédia est dite comme une priorité.
Oui mais sur quel financement public s’appuyer pour l’accompagnement humain de ces projets ? quelles mesures collectives pour faciliter l’accés aux équipements des personnes qui n’en ont ni les moyens ni les habiletés nécessaires ?
à propos de l’e-administration
Les services publics en lignes s’élargissent chaque jour et facilitent la vie quotidienne de ceux qui peuvent y accéder. La volonté d’un accès pour tous est dite.
Mais comment
accompagner, former à, reconnaitre, valoriser les tâches nouvelle des centaines de milliers d’agents des services publics locaux concernés par cette médiation ?
à propos de l’ingénierie sociale des réseaux
La
société rémunére les ingénieurs, les directeurs les spécialistes. Les réseaux coopératifs émergent, inventent de nouvelles façons de coopérer, produisent des logiciels libres.
Qui peut financer celles et ceux qui
inventent, expérimentent, aident à s’approprier les outils du logiciel libre et de la coopération, comment sont reconnues, les
compétences rares et précieuses d’animateurs de réseau ? , qui acceptera de nous y former ?
à propos des nouveaux biens communs
Le numérique ouvre de nouveaux possibles pour la création, la diffusion, la réappropriation des oeuvres artistiques et de l’expression personnelle. Des millions de personnes s’enrichissent mutuellement sur les réseaux d’échange en pair à pair.
Pourquoi la loi tend-telle essentiellement à protéger les monopoles des brevets, des droits voisins des royalties et non à encourager, rémunérer les créateurs et la diffusion de la richesse collective ?
à propos des savoirs publics et écrits publics
Des dizaines de milliers de
personnes écrivent publiquement ((spip, wiki, blogs ..) pour donner à voir réalisations, projets, savoirs, oeuvres artistiques et montrent que la coproduction de
savoirs, de débat public est possible et répond à un besoin.
Pourquoi dans les universités et centres de recherche la mise à
disposition de savoirs publics n’est pas reconnue ? et pourquoi si peu d’information publique est-elle rendue publique et librement accessible à tous ?
Voilà quelques questions qui m’interpellent et que j’aimerais poser à toutes celles et ceux qui participent à la gouver&ance de la société qu’il-elle soit dans un ministère, à
la direction d’un service public local d’un laboratoire de recherche, d’un lycée ou élu d’une collectivité locale.
Michel Briand
Trame de l’intervention lors de la soirée des voeux de l’internet vendredi 21 janvier au ministère de la recherche (vu le temps la question 3 n’a pu être reprise).