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« développement d’Oufipo (Ouvroir de Finistérités Potentielles) » proposé par Longueur d’Ondes

Cette initiative fait partie des 35 projets soutenus par la Ville de Brest dans le cadre de l’Appel à Projets Multimédia 2014.

Oufipo, qu’est-ce que c’est ?


• Une webradio ?

Oufipo est une plateforme locale de contenus sonores culturels sur internet. Une webradio diront certains…
À l’image d’Arte Radio ou de Silence Radio, deux "webradios" visionnaires que l’association Longueur d’ondes connaît bien puisqu’elle les a invitées au festival de la radio et de l’écoute.
À la différence de la radio hertzienne, sur le site d’Oufipo, il n’y a pas de contraintes liées au flux, au direct ou à la nécessité d’une programmation en continu tout au long de la journée.
Oufipo est plutôt une banque de sons sur internet où tous les contenus mis en ligne sont archivés et retrouvables à n’importe quel moment et où l’on vient écouter et piocher à discrétion.

• La genèse du projet

L’association Longueur d’ondes a été créée en 2002 et a organisé son premier festival de la radio et de l’écoute en décembre 2003. Dès la première édition de la manifestation, les rencontres et conférences programmées ont toutes été enregistrées.
Progressivement, des festivaliers ont souhaité réécouter certaines de ces rencontres. Suite à cette demande, nous avons pensé qu’il serait judicieux de pouvoir les mettre en ligne à disposition du public.
En 2006, nous avions créé une première webradio, Ousopo (OUvroir de SOnorités POtentielles), banque de sons en ligne, mais nous trouvions que les enregistrements de rencontres et de conférences n’avaient pas leur place sur cette interface dédiée à la création sonore.
Au même moment, nous nous sommes rendus compte que nombre de structures de la ville de Brest et du département réalisaient aussi des enregistrements de leurs rencontres, qui ne faisaient la plupart du temps pas l’objet d’une valorisation et restaient entassés sur des étagères. De plus, nous avons constaté le succès de sites proposant une offre culturelle extrêmement pointue (Non Fiction, République des Idées, Collège de France...).
Après un bref état des lieux mené fin 2009 par un stagiaire, étudiant à INA Sup, il nous a donc paru pertinent de créer une plateforme commune à plusieurs structures afin de mutualiser les contenus.
C’est ainsi que le projet Oufipo a vu le jour en août 2010 et que la webradio a officiellement été lancée sur la toile le 1er avril 2011.

• Quel contenu ?

Oufipo signifie OUvroir de FInistérités Potentielles, clin d’œil à l’Oulipo : OUvroir de LIttératures POtentielles. C’est donc une plateforme consacrée à la matière sonore de Brest et du Finistère, dans toute sa diversité, puisque tous les thèmes sont traités (art, sciences, techniques, politique…).

  • Des conférences et des rencontres enregistrées dans le département

    C’est le premier type de contenu que l’on peut retrouver sur Oufipo : des rencontres à la Librairie Dialogues, des conférences du festival de cinéma de Douarnenez, les Géopolitiques de Brest...
    Il s’agit d’une part de proposer aux structures de garder une trace de toutes les rencontres qu’elles organisent et de les valoriser grâce à leur mise en ligne sur la toile ; et d’autre part de permettre à des Brestois et des Finistériens d’écouter des rencontres auxquelles ils n’ont pas pu assister (ou bien de réécouter celles auxquelles ils ont assistées).
    Nous tenons à préciser que le choix du média radiophonique a là toute son importance. En effet, dans la plupart des cas, l’image d’une conférence n’apporte rien au contenu et l’enregistrement sonore suffit largement à restituer les propos de tels ou tels intervenants.

  • Des entretiens ou des "procès-verbaux" pour approfondir…

    Oufipo profite de la présence à Brest et dans le Finistère de nombreuses personnalités, qui interviennent pour des conférences et rencontres, et propose à des bénévoles de réaliser des entretiens d’une durée de 20 à 40 minutes avec ces intervenants de passage ou vivant sur le territoire.
    Si ces entretiens permettent d’approfondir le sujet de la conférence, ils sont surtout l’occasion d’une rencontre singulière avec l’intervenant. Il ne s’agit en effet pas de lui faire répéter le contenu de son allocution mais plutôt de le questionner plus largement sur sa carrière ou au contraire sur un pan précis de son travail dont il n’aurait pas parlé pendant son intervention.
    Les internautes qui consultent Oufipo sont ainsi invités à entrer dans une dynamique de curiosité intellectuelle, en approfondissant le sujet d’une conférence par l’écoute d’un entretien qui tend à être, dans sa forme, plus court et par là même plus abordable que la conférence elle-même.
    En ce sens, Oufipo a su inventer ses propres formes sonores telles que le procès-verbal : un entretien très bref à l’image du questionnaire de Proust, en 10 questions, posées indistinctement aux différents invités d’Oufipo et qui passent du coq à l’âne – de "Quelle est votre définition du bonheur ?" à "Aimez vous les rayures ?" –. Un format très adapté au web et facilement "écoutable" de part son caractère ludique.

  • Des portraits de Brestois et de Finistériens et des documentaires

    Les portraits réalisés par Oufipo consistent en des rencontres avec des “gens d’ici” singuliers qui ont, nous semble-t-il, à leur échelle et dans leur domaine, participé à la construction du territoire et à son évolution.
    Ainsi tel agriculteur, telle personnalité politique, tel artiste, tel chef d’entreprise sont amenés à se livrer en trois fois vingt minutes, sur leur parcours, leur expérience, leur vécu et leur philosophie. Ce pan du projet Oufipo nous semble primordial puisqu’il s’apparente à une démarche mémorielle pleinement ancrée dans le présent, à laquelle nous sommes particulièrement sensibles.
    Si le portrait est un format calibré sur Oufipo, les documentaires sont des formes plus libres qui, dans une durée et par le biais d’un dispositif choisis par le réalisateur, permettent de faire entendre des voix du "bout du monde", de raconter un quotidien, de plonger dans des sujets qui nécessitent que l’on s’y attarde longuement.

  • Une ligne éditoriale éclectique et de qualité

    La ligne éditoriale des entretiens menés dans le cadre d’Oufipo s’appuie sur un traitement approfondi et un questionnement volontairement distant de l’actualité des personnes interviewées, contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre dans la plupart des médias locaux.
    Nous profitons de l’actualité de la personne de passage à Brest (parution d’un ouvrage, spectacle, concert) pour la rencontrer, mais nous tâchons d’orienter l’interview sur un point spécifique de sa carrière ou au contraire sur le temps long.
    Oufipo profite là d’un des atouts majeurs de l’espace 2.0 : son atemporalité. En effet, les webradios contrairement aux radios hertziennes ne sont plus prisonnières du flux. Un enregistrement sera ainsi toujours en ligne dans dix ans.
    Oufipo se voit en quelque sorte comme un "France Culture local" aux modestes moyens mais prônant une certaine exigence et propose ainsi des entretiens approfondis qui permettent aux interviewés, s’ils le souhaitent, de sortir de la boucle médiatique et promotionnelle à laquelle ils sont en règle générale contraints de participer.

    En quelques mots, Oufipo c’est une plateforme sonore sur internet, éclectique, pertinente, attrayante et vivante, qui a pour but d’archiver et de valoriser les produits de la vivacité culturelle et intellectuelle à Brest et dans le Finistère.

Les grands axes du projet

Au sein de l’association Longueur d’ondes, le projet Oufipo a permis de concrétiser une des ambitions premières de l’association : l’appropriation du média radiophonique par les habitants de Brest et de ses environs.

• Un outil de formation (web)radiophonique pour tous

Les bénévoles d’Oufipo n’ont pour la plupart jamais réalisé d’entretiens radiophoniques. Ils sont avant tout des passionnés, spécialisés dans tel ou tel domaine. Ils sont la force vive du projet et ceux qui en garantissent la spécificité : un contenu de fond qui repose sur les connaissances endogènes des bénévoles, à l’opposé du savoir "occasionnel" dont font parfois preuve certains journalistes.
La formation des bénévoles d’Oufipo ne consiste donc pas à les faire devenir de parfaits journalistes, mais bien à s’appuyer sur leurs qualités, spécialités et connaissances propres. C’est de cette diversité de parcours et de personnalités que naît le "ton Oufipo", qui est celui d’une radio de qualité à petite échelle et réalisé par des amateurs.

  • Le parcours classique : la formation personnalisée

    Le fonctionnement d’Oufipo est très simple. À partir du moment où une personne vient frapper à la porte de l’association et émet le désir de réaliser un entretien radiophonique, un accompagnement personnalisé sur toute la chaîne de production d’une interview commence. Une véritable mécanique se met alors en marche pour amener le bénévole à accomplir ce qui pouvait lui paraître, il y a quelque temps encore, comme une projet difficilement réalisable.

    Voici les différentes étapes par lesquelles passe le bénévole :

  • choix d’un entretien à réaliser,
  • formation aux bases de l’entretien radiophonique,
  • préparation de l’entretien avec le permanent d’Oufipo,
  • réalisation de l’entretien accompagné d’un permanent ou d’un bénévole à la prise de son,
  • retour sur expérience avec le permanent de l’association autour de l’entretien réalisé (points positifs et points à améliorer),
  • montage et mixage réalisés par le salarié ou un bénévole technicien d’Oufipo en présence du bénévole intervieweur,
  • éditorialisation de l’entretien réalisé par le bénévole avec l’aide du permanent : rédaction de la notice accompagnant le son et mise en ligne de la production finale.
  • Les formations collectives pour les bénévoles

    Convaincue que l’autonomie des bénévoles doit être un objectif prioritaire, depuis ses débuts l’équipe d’Oufipo propose trois types de formation sous forme de sessions qui se renouvellent chaque trimestre :

  • formation à l’entretien, menée par Fabrice Derval, Anne-Claire Lainé (permanents de l’association) et Laurent Le Gall (président), occasionnellement documentaristes pour France Culture ;
  • formation à la prise de son, menée par Bruno Auzet, bénévole de l’association et ingénieur du son professionnel ;
  • formation au montage et au mixage, menée par Bruno Auzet, bénévole de l’association et ingénieur du son professionnel.
  • formation à la mise en ligne et l’éditorialisation, menée par Fabrice Derval, salarié de l’association.
  • Les ateliers hors les murs

    Depuis 2007, l’association Longueur d’ondes propose des ateliers radio dans certaines structures (UBO, école de la Pointe...). La naissance du projet Oufipo et l’arrivée d’une équipe expérimentée en termes de production radiophoniques a permis à l’association de multiplier conséquemment les actions de médiation.

1 – L’atelier documentaire

Cet atelier est mené à l’ENIB une fois par an dans le cadre de leur « Inter-semestre » ainsi qu’au Service culturel de l’Université de Bretagne Occidentale sous forme d’Unité d’Enseignement libre sur toute l’année. Il s’agit d’ateliers qui se développent sur plusieurs séances (5 en général) et qui a pour objectif la réalisation d’un documentaire radiophonique d’une dizaine de minutes. Après un temps d’écoute, de sensibilisation et d’échange autour des différences entre reportage et documentaire, les participants en binôme sont amenés à réaliser un documentaire autour d’un sujet de leur choix selon une thématique qui leur aura été proposée.

2 – Les ateliers radio pour les plus jeunes

À partir de 2007, Longueur d’ondes a pu mettre en place des ateliers de création sonore (reportages et documentaires), dans le cadre du Projet Éducatif Local de la Ville de Brest (relayé en 2008 par un appel à projet de la Fondation de France), dédié à l’éducation hors temps scolaire. Les premiers ateliers ont été menés avec des enfants du quartier de Recouvrance sur le thème de l’environnement sonore du quotidien. Les apprentis documentaristes étaient accompagnés depuis le choix du sujet et l’écriture du projet, la prise de son in situ, jusqu’aux premières étapes du montage et participaient même à une émission en direct sur Fréquence Mutine, radio associative de leur quartier.
Entre 2010 et 2013, plusieurs ateliers sur le même type ont été menés au sein de la classe relais du collège de l’Iroise et au sein du collège Kerbonne notamment.
En 2013 et 2014, nous avons animé deux nouveaux ateliers radio au sein du collège Kerbonne (dans le cadre d’un jumelage avec La Carène) et du collège Kerhallet. L’idée était d’amener les classes à réaliser au terme du stage une émission de radio sous forme de « Journal radio du collège ». Deux ou trois animateurs présentent ce journal en recevant un invité, des chroniqueurs, des envoyés spéciaux... Les élèves ont ainsi pu appréhender les conditions du direct à la radio et se familiariser à la prise de parole, au travail collectif mais aussi et surtout à l’écoute. Dans le cadre de la 5e SEGPA du collège de Kerhallet, l’apport d’un tel atelier a été considérable pour des élèves qui ont pu se confronter au monde de la radio de façon ludique tout en prenant les choses très au sérieux.
En 2014-2015, il est prévu que nous intervenions au collège de Kerangoff, nouvellement jumelé à La Carène.

3 – L’atelier webradio

Une formation intitulée "Comment monter et pérenniser une webradio ?" a déjà été dispensée à deux reprises, à la cyberbase de Morlaix Communauté ainsi que pour la ville de Brest. Un animateur du Centre Social de Plouzané nous a récemment contacté pour que nous les accompagnions à monter une webradio dans leur structure. Cela devrait se passer au printemps 2015.
À Brest et dans le Finistère, il existe en effet un nombre relativement élevé de petites webradios qui ont été montées par des structures telles que des MJC, des établissements scolaires, des médiathèques... Cependant, elles rencontrent toutes des difficultés pour durer sur le temps long, maintenir un rythme de production régulier et fidéliser un public.
La formation offre donc aux salariés de ces structures des outils pour lancer au mieux leur projet ou pour redonner vie à leur webradio. L’expérience Oufipo elle-même représente en ce sens un modèle pertinent pour ces projets en devenir qui méritent que l’on s’y intéresse.

• La radio comme outil de rencontre et de prise de parole

  • Un outil pour rencontrer l’autre avec pertinence

    Hormis la spécificité d’une ligne éditoriale dont nous avons parlée précédemment, Oufipo permet aussi aux bénévoles un investissement particulier. En effet, puisque nous favorisons les productions radiophoniques de fond, nous ne demandons pas à nos bénévoles de s’intéresser à n’importe quel sujet pour la simple raison qu’il y a une conférence ou une rencontre qui en traite. Nous sommes parfois amenés à soutenir certains bénévoles pour leur donner confiance et leur faire comprendre que tel entretien est à leur portée, mais majoritairement, nous attendons que l’envie vienne de nos bénévoles. Spontanément, ils vont aller vers ce qui les passionne, vers la venue d’une personne qui les interpelle et ainsi se pencher sur un sujet avec lequel ils ont une certaine familiarité. Il est ainsi étonnant de voir que les personnes interviewées sont souvent étonnées devant la qualité du questionnement qui leur est proposé, appréciant de se retrouver face à un amateur passionné par son sujet et réellement intéressé par la rencontre qu’il est en train de vivre.
    Nous touchons ici ce qui fait la spécificité de ce nouveau média : nous proposons aux Brestois et plus largement aux Finistériens d’aller rencontrer des gens qu’ils n’auraient jamais rencontrés autrement et surtout, nous tentons de les amener vers un questionnement de fond en leur montrant que le meilleur questionnement est celui qui vient d’eux et non celui tout droit sorti d’un manuel de journalisme. Si nous parlons d’entretiens et d’interviews sur Oufipo pour se faire comprendre de tous, il serait peut-être plus judicieux de parler de « rencontres ».

  • Être acteur de la ligne éditoriale de la webradio

    Oufipo se veut un projet participatif. Pour cela nous avons mis en place des réunions de programmation, ouvertes à tous et qui permettent aux bénévoles de participer activement à la définition des contenus de leur webradio.
    Elles ont lieu une fois par trimestre et sont ouvertes à tous. S’y retrouvent en moyenne vingt-cinq personnes. Tout d’abord, une liste des événements programmés au sein des structures culturelles de Brest et du Finistère pour les mois à venir est passée en revue collectivement. Pour chaque événement, chacun est libre d’intervenir et de montrer son intérêt pour un entretien avec cet invité ou en lien avec celui-ci. En choisissant son entretien (un entretien qui n’aurait pas nécessairement été fait sans lui), le bénévole décide d’apporter sa contribution à la ligne éditoriale de la webradio. Il décide que cette rencontre devienne un contenu digne d’intérêt et indispensable à Oufipo. Ensuite, un tour de table est effectué pour que chacun exprime les idées d’entretiens (non liés à un événement) qu’il souhaiterait mener ou qu’il propose afin que d’autres s’en saisissent.
    Il s’agit là d’un des points fondamentaux de ce projet : les bénévoles participent eux-mêmes à la ligne éditoriale de leur webradio en étant force de proposition. Ils sont les meilleurs éditorialistes possibles pour un tel projet, puisqu’au contact, dans leur vie quotidienne d’interviewés potentiels des plus intéressants.

  • Un lieu d’échange et de collaboration entre les Brestois et les structures culturelles

    Au-delà des réunions de programmation trimestrielle, nous avons mis en place un comité éditorial mixte composé de bénévoles d’Oufipo et de salariés des structures partenaires du projet. Ce mélange est un point central du projet.
    En effet, les rencontres et les échanges qui y naissent représentent pour nos partenaires une chance inestimable de saisir la vision que le public a de leur travail. Chaque partenaire est aussi amené à s’exprimer sur la programmation des autres structures, créant ainsi une émulsion collective entre les différents acteurs du territoire.
    Du côté des bénévoles, le comité éditorial demeure un lieu de rencontre et d’expression considérable. Ainsi ce projet tend à éviter la dichotomie spectateur-organisateur en leur proposant de devenir acteurs d’un même projet qui vise à valoriser la vivacité culturelle de leur territoire et pour lequel ils s’expriment et ont la capacité d’infléchir la ligne éditoriale.

• Une plateforme sonore 2.0 mutualisée

  • Un outil de production et de valorisation pour les structures

    L’idée est de proposer aux structures partenaires un kit clé en main relativement simple, leur permettant de produire une archive radiophonique et ainsi de conserver une trace de telle rencontre ou du passage de tel invité.
    En enregistrant les conférences de ses structures partenaires, Oufipo leur offre la possibilité d’une conservation de ressources liées aux activités internes et à la constitution d’une mémoire archivée de la structure, ce que nombre d’entres elles ne peuvent réaliser en autonomie par manque de moyens humains ou financiers.
    De plus, Oufipo propose aux salariés ou bénévoles de structures partenaires de réaliser des entretiens radiophoniques en complément des rencontres organisées par leur structure. Nous assurons vis à vis des structures partenaires le même accompagnement que celui proposé à l’ensemble de nos bénévoles (de la formation à l’entretien, de la préparation concertée jusqu’à la prise de son, le montage et la mise en ligne), afin de permettre à ces structures de gagner progressivement en autonomie dans la constitution d’un patrimoine pouvant trouver une visibilité et une seconde vie à travers la plateforme Oufipo.

  • Valoriser des conférences, tout un travail…

    Les structures partenaires organisent rencontres et conférences. Oufipo de son côté prend en charge l’aspect technique de la captation sonore de tel ou tel événement, depuis le tournage, en passant par le montage et le mixage et jusqu’à la mise en ligne.
    En effet, les différentes étapes de cette chaîne de production requièrent évidemment une certaine connaissance des outils utilisés et du temps dont les structures ne disposent souvent pas. On pourrait imaginer former le personnel de ces structures à toutes ces étapes de la production radiophonique, mais auraient-ils concrètement le temps pour mettre en place cette valorisation au sein même de leur établissement ?
    En faisant le constat d’une absence de traitement de ces données au sein des différentes structures culturelles et scientifiques du Pays brestois et du Finistère en général, Oufipo a ainsi mis en place, et ce gratuitement, un service de captation sonore et de post-production disponible pour tous les intéressés.

  • Réaliser des entretiens

    Nous proposons également au personnel des structures partenaires, naturellement spécialisé dans tel ou tel domaine, de mener des entretiens avec leurs propres invités. Il nous semble en effet que les salariés de ces structures sont en quelque sorte les plus à même de réaliser ces interviews car ils sont souvent les plus documentés et les plus pertinents sur le sujet.
    Par ailleurs, comme les différents porteurs de projets n’organisent pas toujours de rencontres et de conférences en parallèle d’un spectacle ou d’un concert (c’est le cas par exemple pour le Quartz, pour Penn Ar Jazz…), la réalisation d’un entretien avec l’artiste ou le créateur invité permettra de garder une trace de sa venue à Brest et d’approfondir la rencontre, en proposant un échange quelque peu différent de celui qui pourrait être mené par tel ou tel journaliste local.
    Au-delà de l’accompagnement technique, Oufipo propose à chaque salarié, comme il le fait avec chaque bénévole, un accompagnement pour la préparation de l’entretien et pour sa conduite.

  • Un lieu d’échange, de réflexion et de partage entre les structures culturelles

À l’origine du projet Oufipo, l’association Longueur d’ondes souhaitait rendre accessible en ligne les enregistrements des rencontres qu’elle organise lors du Festival de la radio et de l’écoute. Très rapidement, à cette envie première, s’est couplé le désir de mutualiser les contenus en proposant à d’autres structures de s’associer à Oufipo en vue de créer un espace commun de valorisation d’archives, dans l’intérêt du public bien sûr, mais aussi dans l’intérêt des structures elles-mêmes.
Dans ce contexte de mutualisation, Oufipo devient un outil de mise en réseaux des contenus produits par différents types de structures, qui se retrouvent reliées, malgré la diversité de leurs champs de compétences, par une seule et même plateforme de contenus culturels sur internet.
En ce sens, Oufipo tend à favoriser les échanges intellectuels entre différentes structures et à mettre en avant des propositions de fond et de qualité, qui sans l’existence de cette plateforme, ne seraient pas accessibles au plus grand nombre.

  • Un soutien au Portail des savoirs du pays de Brest

    Depuis sa création en 2012, Oufipo est partenaire du Portail des savoirs du pays de Brest. L’innovation numérique et sociale qui caractérise ce portail entre pleinement en correspondance avec les objectifs de mutualisation et les aspirations de notre projet de plateforme sonore locale. De plus, le Portail des savoirs, en tant qu’agrégateur de données, donne à Oufipo (comme à tant d’autres projets) une visibilité, sur la toile comme sur le territoire, qu’il ne parviendrait pas à acquérir de façon autonome.
    Dans une logique d’échange et de réciprocité, Oufipo permet aussi l’alimentation du Portail des savoirs en apportant des moyens de production audio à nombre de structures du département. Leurs activités et les enregistrements réalisés par Oufipo qui en découlent sont ainsi référencés sur le Portail.
    C’est dire combien les deux projets que sont Oufipo et le Portail des savoirs sont complémentaires et participent du même objectif de mutualisation des savoirs.

• Un projet numérique et radiophonique innovant

  • La valorisation internet de la richesse culturelle d’un territoire

    Il est courant de souligner que la Bretagne – et le Finistère en particulier – est une terre où la floraison des associations, des festivals et des manifestations en tous genres contribue à cimenter l’espace social. Oufipo donc entend être une vitrine de ce qui se fait, se dit, se montre dans des domaines afférents à la culture (dans toutes ses dimensions), alors que l’économie de la connaissance suppose à la fois une pluralité de supports et un positionnement dans un champ en perpétuel renouvellement.
    En développant cette plateforme de contenus culturels sonores sur internet, nous entendons promouvoir la richesse de l’offre culturelle de Brest et du Finistère par-delà l’aspect éphémère inhérent aux rencontres, débats, tables rondes organisés par les différentes structures… et constituer, ce faisant, une mémoire sonore (et visuelle). À ce propos, Oufipo représente également un fabuleux outil de collecte de témoignages dans une perspective mémorielle grâce aux portraits qui sont réalisés (Françoise Daniel, Charles Muzy, Christophe Rocher…).
    Pas un département, pas une région, à notre connaissance, n’a pris l’initiative de valoriser les contenus culturels qui irriguaient annuellement son territoire alors même que ces contenus peuvent constituer, à condition qu’ils soient pérennisés et valorisés, une « carte de visite » départementale et régionale supplémentaire offerte aux regards et aux oreilles des internautes du monde entier.
    En valorisant les richesses d’un territoire, ce projet met en valeur également la richesse des initiatives portées par des structures socioculturelles, scientifiques, éducatives ou artistiques. Les structures du département (puis de la région) bénéficient ainsi de certains avantages :

  • une visibilité renforcée auprès des publics-internautes...
  • une vitrine culturelle grâce à la constitution d’un répertoire en ligne...
  • la création d’un réseau de structures « partenaires »...
  • la conservation de ressources liées aux activités internes et la constitution d’une mémoire archivée...
  • Un fond sonore en accès libre

    Les sons publiés sur Oufipo sont sous licence Creative Commons avec les options "paternité" et "pas d’utilisation commerciale". Ils peuvent donc être rediffusés gratuitement par toutes les radios locales de Brest et du Finistère à condition de citer Oufipo. Ils peuvent aussi être utilisés par toute structure, association, enseignant intéressés par un contenu qui se trouve sur le site.
    Il s’agit donc d’un fond sonore en accès libre et qui se distingue en cela de la démarche de l’INA qui impose le règlement de droits de diffusion des archives.
    La constitution d’une telle base d’archives radiophoniques en accès libre et utilisable par tous représente un défi pour l’association Longueur d’ondes porteuse du projet et à plus large échelle pour Brest et pour le Finistère, pour qui la webradio Oufipo propose un panorama de la richesse culturelle de la ville et du département tout en représentant un outil d’information et partage des savoirs de grande qualité.

  • Une nouvelle forme de radio locale
  • La sortie du flux

    Chaque année nous invitons des radios associatives et locales au festival pour parler de leur expérience. Il nous semble que trente ans après l’avènement des radios libres, le constat est bien souvent amère : la musique et la "tchatche" ont très souvent pris le dessus sur la possibilité de traiter des sujets de fond qu’offre l’indépendance de ce type de radio.
    Il nous semble qu’au-delà des aspérités d’une époque toujours plus dans l’immédiat, c’est bien la question du temps et du flux qui est au cœur de ce problème. Or, l’espace que propose le web offre une nouvelle temporalité pour ce type de médias locaux. En effet, sur le web pas besoin d’assurer une émission de programme en continu, l’idée est justement d’accumuler, de valoriser, afin que l’auditeur puisse ensuite naviguer sur le site et écoute “à la carte” différents types de contenus.
    C’est en quelque sorte une petite “révolution” pour la radio locale. Nous avons ainsi plus de temps pour nous concentrer sur nos sujets, plus de temps pour les approfondir, sans avoir à répondre à une urgence, à une actualité. De même, l’investissement des bénévoles est tout autre. Plutôt que d’avoir à présenter une émission chaque semaine, et d’être diffusé sur un créneau restreint, le bénévole peut choisir de s’investir quand il le souhaite sur un entretien qui lui tient vraiment à cœur, l’approfondir et surtout pouvoir ensuite voir son travail valorisé sur la durée et écoutable par tous sur le web.

  • Des programmes à disposition des radios locales

    La mise à disposition libre et gratuite d’une banque de contenus radiophoniques locaux de qualité apparaît comme une aubaine pour les radios locales qui ont parfois des difficultés à alimenter leur programme en continu.
    Ainsi, dans une optique de collaboration efficiente, Oufipo souhaite offrir aux radios locales un vivier d’entretiens, de conférences, de documentaires… afin de proposer à l’écoute un contenu de fond, atemporel, détaché de l’actualité, qui est parfois quelque peu absent des ondes par manque de moyens humains et sans doute financiers.
    Dans ce sens, nous avons créé une émission d’une heure "Oufipo sur les ondes" qui compile chaque semaine un entretien, un documentaire, un extrait de conférence et un portrait.
    Elle est pour le moment diffusée sur Radio Neptune, Radio U et RCF Rivages, et connaît un véritable succès tant auprès des directeurs d’antenne que des auditeurs.
    Cette émission “clé en main” résulte de notre volonté de faciliter la tâche aux radios locales afin qu’elle puisse diffuser ce type de contenu facilement.

Oufipo au 20 septembre 2014 : réalisations et perspectives

Quarante-deux mois d’existence : un projet déjà bien lancé…

L’arrivée d’un salarié en septembre 2010 – Fabrice Derval – a permis de concrétiser de nombreux aspects du projet qui était à l’étude depuis deux ans au sein de l’association sous le titre « plateforme départementale de contenus culturels ». C’est officiellement le 1er avril 2011 que cette web radio a véritablement annoncé son existence par son lancement public sur la toile. Depuis ces deux dates, le projet n’a de cessé de se développer.

• Un site internet connu et en évolution

À l’origine, le site Oufipo.org est une duplication du site internet de l’autre web radio de l’association Ousopo. Nous avons en effet choisi de commencer par un site relativement simple à mettre en place avant de réfléchir à un site plus approprié au projet Oufipo. Depuis le printemps 2012, nous avons commencé à réfléchir à la structure du futur site.

  • Le contenu

    Il y a actuellement 613 sons en ligne sur le site d’Oufipo, toutes catégories d’enregistrements confondues.
    Les sons sont accessibles selon une double entrée : par thématiques (Sciences, la Chose publique, Scène ouverte, Humanités) et par formes radiophoniques (conférences, portraits, entretiens, documentaires, émissions, procès-verbal).

Dans le détail, cela donne :

  • 181 conférences
  • 170 entretiens
  • 128 procès-verbaux
  • 45 portraits
  • 32 documentaires
  • 6 émissions
  • 51 Chroniques (Br)estivales
  • La fréquentation du site

    Depuis sa création le 1er avril 2011, Oufipo comptabilise 200 000 visites et avoisine déjà les 5 000 visiteurs par mois. Il faut noter que la forme actuelle du site représente un frein à son développement. La conception du futur site devrait augmenter relativement le nombre de visiteurs.

Ce graphique se base sur les statistiques établies par notre site internet, générées sous SPIP.
Il montre que le nombre de visites du site (en connexions par ordinateur) a clairement augmenté durant l’année 2013-2014, et quasiment doublé depuis 2012. La lettre papier diffusée chaque mois dans le Finistère en est certainement une des causes.
C’est dire que progressivement, la webradio Oufipo gagne en notoriété.

  • Une newsletter mensuelle

    La newsletter est envoyée chaque mois à plus de 2600 abonnés. Elle annonce la mise en ligne de 15 nouveaux sons, en mettant en avant 4 d’entre eux.
    Depuis septembre 2012, elle est ensuite imprimée sous forme de lettre papier en 500 exemplaires (grâce à l’aide de la Ville de Brest), diffusés dans tout le département.

♦ Des Rencontres Oufipo en public : le numérique hors les murs !

Développant la rubrique « Portrait » de la webradio, nous avons eu l’envie de faire profiter de ces temps de rencontre avec des Finistériens au plus grand nombre en proposant de réaliser ces portraits en public. Nous avons rencontré l’équipe de la Médiathèque Saint-Marc qui était très intéressée par cette proposition et avec qui nous avons mis en place deux premières Rencontres Oufipo qui se sont déroulées début 2014 :

  • la première avec Tanguy Viel le 22 janvier,
  • la seconde avec Christophe Miossec le 18 mars.
    50 à 100 personnes ont assisté à ces portraits radiophoniques en public et cela nous a donné l’envie de poursuivre ce projet pour la rentrée 2014, avec une première rencontre prévue au Quartz, en compagnie des trois nouveaux artistes associés de la Scène nationale.

    ♦ L’émission "Oufipo sur les ondes" pour les radios locales

    Depuis octobre 2012, nous avons décidé de produire une émission d’une heure réalisée à partir du fond sonore de la webradio afin de mettre à disposition des radios locales un PAD ("prêt à diffuser") et ainsi de leur faciliter la tâche dans la diffusion des archives d’Oufipo.
    L’émission est dynamique, rythmée et éclectique. Elle comprend un entretien ou portrait, un documentaire, un extrait d’une conférence et deux procès-verbaux. Ces contenus portent sur des thèmes volontairement très différents.
    Elle a été diffusée chaque semaine de l’année 2012-2013 sur Radio U, Radio Neptune et RCF Rivages.
    Elle a été de nouveau diffusée chaque semaine de l’année 2013 – 2014 sur Radio U, RCF Rivages, Radio Neptune et Radio Evasion.
    Une quarantaine d’émissions intemporelles ont ainsi été produites qui pourront être diffusées et re-diffusées par d’autres radios.

♦ Des journaux radiophoniques réalisés par des collégiens

En novembre 2013, nous avons été contactés par Angéline Balbous, professeur principale de la classe de 5e SEGPA du collège Kerhallet, afin d’y mener un atelier autour de la radio.
Nous avons alors imaginé un atelier sous la forme d’un journal radiophonique du collège. Avec des informations récoltées dans le collège, des micro-trottoirs et reportages tournés dans l’établissement, des « faux directs » avec des envoyés spéciaux sur le terrain de sport du collège, un ou deux invités principaux accueillis en direct (le proviseur puis trois jeunes filles participant à un atelier danse) et des chroniqueurs culturels...

Le journal radiophonique du collège Kerhallet a été réalisé devant un public regroupant 3 classes et l’équipe éducative du collège. L’émission de radio a créé un événement dans l’établissement, amenant chaque élève (animateurs ou auditeurs) à écouter différemment celles et ceux qui l’entourent. Ce journal était diffusé en direct sur la webradio Oufipo et a également été écouté par des parents d’élèves.

Cet atelier radiophonique centré sur la réalisation du journal radiophonique du collège a été reconduit dans le cadre du jumelage de La Carène avec le collège Kerbonne, pour les 3 classes de 4e cette fois-ci.

Ces journaux radiophoniques réalisés par des collégiens rejoignent notre préoccupation de faciliter l’expression multimédia auprès des plus jeunes et d’utiliser le média webradiophonique comme outil de rencontre et de prise de parole.

♦ De plus en plus de structures partenaires

Le réseau des partenaires s’est densifié au fil de l’année 2013 et compte désormais une trentaine de structures.
Voici une carte représentant la répartition géographique de ces structures sur le territoire finistérien.

Légende :

  • en bleu : Les structures déjà partenaires du projet au sein desquelles des enregistrements ont déjà été réalisés.
  • en marron : Les structures que nous aimerions contacter tout prochainement pour mettre en place un partenariat.

♦ Des portraits de Finistériens à l’échelle du département

Pour les portraits (trois fois vingt minutes), nous sommes partis à la rencontre de Finistériens aux quatre coins du département. Très souvent le portrait se réalise chez la personne interviewée.
S’ils sont pleinement ancrés dans le présent, ces entretiens sont également réalisés dans une perspective mémorielle de recueil de témoignage. À travers les portraits que nous réalisons, c’est l’identité d’un territoire et de ses habitants qui est mise en lumière.
Nous avons réalisés à l’heure actuelle 45 portraits de Finistériens, parmi lesquels nous comptons les deux rencontres publiques avec Christophe Miossec et Tanguy Viel.

  • Christophe Miossec Lampaul-Plouarzel
  • Erik Marchand Poullaouen
  • Jean Rohou Plougourvest
  • Madeleine Louarn Morlaix
  • Marylise Lebranchu Morlaix
  • Jean-Luc Bourel Morlaix
  • Daniel Cotty Plouigneau
  • Christian Perros Saint-Cadou
  • Jean-Pierre Thomin Landerneau
  • Arlette Gautier Brest
  • Charles Muzy Brest
  • Françoise Péron Ouessant
  • Didier Squiban Molène
  • Claude Michel Concarneau
  • Pascal Jaouen Quimper
  • Martial Ménard Quimper
  • Nicolas Fédorenko Pont-Croix
  • Jacques Blanc Le Conquet
  • Jopic Broudeur Saint Renan
  • André Léocat Logonna-Daoulas
  • Martin Provost Saint-Renan
  • Philippe Urvois Douarnenez
  • Stéphane Lerouge Douarnenez
  • Yves Le Du Bohars
  • Tanguy Viel Orléans
  • Michel Mazéas Douarnenez

♦ Soixante-quinze bénévoles-intervieweurs d’âges et de professions très variés

Françoise Daniel (ancienne Conservatrice du Musée des Beaux Arts de Brest) / Michel Le Bras (intendant) / Walid Saddi (ingénieur) / Sylvain Christophe (ingénieur) / Loïc Kerivel (animateur scientifique, Les Petits débrouillards) / Anthony Auffret (directeur des Petits débrouillards) / Adrien Chauvet (animateur scientifique, Les Petits débrouillards) / Bruno Auzet (ingénieur du son) / Bruno Bergot (développeur de sites internet) / Sarah Simoni (audioprothésiste) / Brigitte Millet (retraitée) / Virginie de Rocquigny (journaliste free-lance) / Élodie Bourgneuf (traductrice) / Anne-Claire Lainé (salariée de Longueur d’ondes) / Hélène Vidaling (service culturel de l’UBO) / Philipe Lagadec (directeur administratif du CRBC) / Hélène Petton (enseignante) / Pablo Salaün (ingénieur du son) / Anne Coadour (enseignante) / Guy Bourreau (directeur de Cabasse) / Françoise Kervennal (enseignante) / Elodie Derval (médiatrice culturelle) / Aurore Troffigué (salariée de Longueur d’ondes) / Charlie Le Goff (enseignant) / François-Nicolas L’Hardy (salarié du Centre Atlantique de la Photographie) / Laurent Garroy (étudiant) / Sabrina Nepozitek (lectrice d’allemand) / Laurent Le Gall (enseignant) / Vanessa Che (responsable de l’artothèque du Musée des Beaux-Arts de Brest) / Nicole Mlodorzeniec (retraitée) / Stéphanie Brulé-Josso (ethnologue) / Clément Henry (architecte) / Maël Dupon (étudiant) / Clément Sbaffe (étudiant) / Laura Tirandaz (comédienne) / Jérémy Jeannin (étudiant) / Françoise Even ( responsable de la communication à Ifremer) / Hervé Kerbrat (chargé des publics au Quartz) / Jérôme Lepiouffle (président du festival Pluie d’image / enseignant) / Ludmila Besnard (étudiante) / Adèle Binaisse (étudiante) / Christelle Bathany (enseignante au Conservatoire) / Arzhela Caillarec (médiatrice culturelle) / Corentin Alo (étudiant) / Nolwenn Talec (étudiante) / Marie-Michèle Lucas (artiste) / Nicholas Gourmelon (pédiatre) / Marine Cabon (bibliothécaire) / Tristan Cailler (chargé de développement économique et solidaire) / Anne Millour (programmatrice musique au Quartz) / Gaëlle Kerrien (chanteuse) / Anne Yven (chargé de communication à Penn Ar Jazz) / Julien Pittet ( étudiant) / Olivier Broudeur (cinéaste) / Faustine Roué (étudiante) / Céline Hervet (enseignante) / Clara-Luce Pueyo (réalisatrice) / Elise Devernoix (caissière) / Maël Contentin (étudiant) / Emmanuelle Putman (chargée de production et monitrice de voile) / Rachid Sadaoui (enseignant) / Priscillia Le Bihan (enseignante) / Nandine Burel (biblitohécaire) / Maïwenn Peron ( documentaliste) / Anne-Marie Gandon (demandeus d’emploi) / Anne Fry (demandeuse d’emploi) / Kevin Chappe (demandeur d’emploi) / Victor Blanchard (étudiant) / Yves Pailler (retraité)

Des projets pour la suite...

• Des Rencontres Oufipo plus fréquentes et dans différents lieux

Nous pensons que les Rencontres Oufipo enregistrées en public aident à incarner ce projet numérique dans l’espace public d’une part, et répondent aux objectifs que nous nous sommes fixés depuis le début d’autre part, celles de permettre aux Finistériens de se rencontrer entre eux, de s’écouter, de prendre la parole, d’échanger. Nous participons ainsi, à notre humble échelle, à la construction de la vivacité culturelle du département.

Nous souhaitons donc pour cette année 2014-2015 étendre le concept des Rencontres Oufipo à d’autres lieux. Pour le moment, nous avons d’ores et déjà programmé :

  • à la médiathèque Saint-Marc, le mardi 9 décembre 2014, une rencontre avec Daniel Aslanian, le chef cuisinier et propriétaire du restaurant gastronomique « Les milles et une lunes » à Plouzané. L’homme est aussi géologue à Ifremer. Deux ou trois autres rencontres devraient être organisées à la médiathèque d’ici septembre 2015.
  • au Quartz, le vendredi 26 septembre, à l’occasion de l’ouverture de saison, avec les trois nouveaux artistes associés : Erwan Keravec, Olivier Martin-Salvan et Marcela Santander Corvalàn.
    Nous programmons de réaliser deux ou trois Rencontres au Quartz tout au long de l’année avec des artistes de passage ou bien des artistes locaux.
  • au bar L’escale à l’Aber Wrac’h, avec Gérard Auffret le mardi 18 novembre 2014. Gérard Auffret est le fondateur de la Maison des Abers à Saint-Pabu. Nous aimerions aussi programmer dans ce lieu une rencontre avec Michel Jaouen, fondateur de l’association AJD (Le Bel Espoir).

    Nous songeons aussi à proposer des Rencontres Oufipo plus largement dans le département, dans la zone géographique où nos invités évoluent. Par ailleurs, nous envisageons de proposer des rencontres dans différentes structures telles que le Musée des beaux-arts, le Centre d’art contemporain Passerelle, le Musée de Douarnenez…).

• Création d’un nouveau site internet plus adapté

Pour des questions de rapidité et de facilité, le site d’Oufipo a d’abord été conçu à partir d’une duplication du site de la première webradio de l’association Ousopo.org, banque de créations sonores en ligne. À l’usage, nous nous sommes rapidement rendus compte que cette interface n’était pas adaptée aux besoins de la webradio Oufipo. Nous avons travaillé pendant deux ans avec l’association Mac DEUST des étudiants du DEUST T-MIC, formation de technicien des médias interactifs et communicants de l’Université de Bretagne Occidentale. La collaboration, bien qu’enrichissante, n’a malheureusement pas porté ses fruits, faute de disponibilité de la part des étudiants.

Suite à cet « échec », nous avons décidé de faire appel à un prestataire privé. Nous avons d’ores et déjà rencontré plusieurs webmasters. Le devis médian s’évalue à 3000 €. Nous cherchons à présent des solutions pour financer cette opération et nous en parlerons le 8 octobre prochain, lors d’une réunion avec les partenaires de la webradio, organisée dans une salle de l’Hôtel de Ville de Brest.
La refonte du site internet d’Oufipo représente un enjeu majeur pour le développement de la webradio Oufipo. Sans une interface adaptée, le projet ne pourra prendre l’envergure qu’il mérite.

Voici les principaux axes de développement du futur site :

  • Pour les visiteurs, le site doit pouvoir fonctionner comme un magazine. L’internaute doit se voir proposer différents sons qui seront mis en avant, tout en pouvant faire le choix d’accéder à un espace de recherche facilement utilisable.
  • Pour les partenaires, une page doit leur être dédiée : elle mettra en avant les enregistrements réalisés dans leur structure en lien avec leur programmation. Cette page doit être pour eux une sorte de vitrine sonore de leurs activités.
    Dans ce sens, un player Oufipo intégrable doit être développé afin que les structures puissent mettre sur leurs sites les enregistrements publiés par Oufipo.

• Des journaux radiophoniques de quartier réalisés par les habitants

L’idée est encore toute récente, mais elle fait son chemin...
Nous avions soumis l’an passé l’idée de proposer une collaboration aux journaux de quartier de la Ville de Brest pour leur permettre de diffuser entretiens, reportages radiophoniques ou autres chroniques sur les sites internet que possèdent déjà certains de ces journaux.

Nous souhaitions mettre en place une formation à destination des acteurs de ces journaux, nous en avons discuté avec Frédéric Léon, mais nous n’avons pas encore mis en place une action précise.

Par contre, les expériences des « journaux radiophoniques du collège » que nous avons menées auprès des élèves des collèges Kerhallet et Kerbonne nous ont donné beaucoup d’idées.
Avec une maison de quartier, nous aimerions imaginer un « journal radiophonique du quartier » qui serait préparé par des jeunes et qui serait enregistré en public.

Ce projet serait une façon de mettre en relation des jeunes et des habitants d’un quartier par le biais de la radio et par extension, de la webradio. Il nous faut à cet égard trouver un partenaire susceptible d’être intéressé par cette démarche.

• Des fictions radiophoniques dans les bibliothèques de Brest

Depuis sa création, nombre de bénévoles d’Oufipo souhaitaient faire de la fiction radiophonique.

Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la médiathèque Saint-Marc, nous avons imaginé une action autour de la fiction radiophonique pour la jeunesse.

Nous allons réaliser une adaptation radiophonique de deux fictions que Tanguy Viel avait écrites pour France Culture : Avance Rapide 1 et Avance Rapide 2.
La fiction sera jouée, bruitée et enregistrée en public au sein de la médiathèque Saint-Marc pour un public d’environ 60 enfants.

La production de cette fiction nécessite beaucoup de travail (répétitions, réalisations sonores, écriture...). Nous aimerions pouvoir la jouer dans chacune des bibliothèques du réseau de la Ville de Brest.

Organisme porteur
Longueur d’ondes
7 rue Kerfautras
29200 Brest
contact@oufipo.org
Responsables du projet : Fabrice Derval

L’association organise le 12e festival de la radio et de l’écoute (27 janvier au 1er février 2015), d’événements de sensibilisation à l’écoute (travail à l’année avec scolaires, étudiants, personnes âgées, etc.), création et développement d’Ousopo, web radio participative, et Oufipo, plateforme départementale de contenus culturels et scientifiques sur le web, et édition de la revue des mondes radiophoniques et des univers sonores " Une larme du diable".

Partenaires : Ville de Brest, Conseil Général du Finistère, Région Bretagne, Le Quartz, Université de Bretagne Occidentale (dont le Centre de Recherche Bretonne et Celtique et le Service culturel), Librairie Dialogues, Musée des beaux-­arts de la ville de Brest, Centre Atlantique de la Photographie, Océanopolis, Ifremer, Les Lundis de la Santé – service santé de la Ville de Brest, Réseau des Bibliothèques municipales de la Ville de Brest, Géopolitiques de Brest Chemins du patrimoine en Finistère, Cinéma Le Bretagne (Saint Renan), Le portail des savoirs.

Posté le 11 décembre 2014

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