Article rédigé par Sandrine Pierrefeu dans le cadre des rencontres Brest en Biens Communs
« Il s’agit de montrer au public du quartier que l’on peut fabriquer des choses à partir d’outils numériques faciles à utiliser. Il n’est pas plus compliqué de souder une led sur une carte électronique, de concevoir des autocollants personnalisés ou de fabriquer des objets avec une imprimante 3D que de manipuler une scie égoïne ou une perceuse ! Nous voulons rendre accessible ce matériel de « bricolage » nouvelle génération. « Pour l’utiliser et jouer avec, pas besoin d’être surdoué en informatique. » explique Antoine Le Faouder, animateur du « Papi Fab » lancé à la rentrée 2015. Antoine propose des ateliers d’initiation à la robotique et aux nouvelles technologies les samedis, en club, et en accueil de loisir les mercredis et vacances scolaires.
Pour l’équipe du patronage laïque, il ne s’agit pas de créer un Fab’Lab de plus mais d’ouvrir une porte vers ces « bidouillages » de nouvelle génération, en lien avec les Fab’Lab de Brest et... les autres disciplines de la maison.
« Avec de l’imagination, l’aide d’un adulte et un peu de matériel – des composants libres Arduino ou des composants lego mindstorms par exemple - des enfants de dix ou onze ans peuvent faire clignoter leur costume de superman ou construire eux-mêmes une voiture à propulsion. Nous avons envie de les aider à s’approprier ces technologies au travers d’un projet qui leur parle. Apprendre aux ados à s’emparer du monde qui les entoure et à inventer des objets plutôt qu’à se contenter de ce qui leur est proposé clefs en main » me semble essentiel. Il s’agit d’en faire des
acteurs, pas seulement des consommateurs. « C’est ainsi que l’esprit critique vient aux enfants, non ? »
