Document numérique et Société 18-20 septembre 2006, Fribourg

Appel à communications

Ces deux journées de conférence se donnent pour objectif d’apporter des éclairages sur les dimensions économiques et sociétales de l’édition des documents numériques à travers l’observation de la boucle reliant production (analyse de l’offre) à la réception (analyse des usages).

Au niveau de l’offre et dans un contexte élargi de la notion de document (musique, film, presse, livre...), il s’agira de rendre compte des principales caractéristiques des biens, des modes de production innovants, des modèles économiques associés, des régulations renouvelées, des reconfigurations des filières traditionnelles de productions des contenus.

Au niveau de la réception, l’objectif poursuivi est de rendre compte de l’appropriation sociétale du document numérique dans différents contextes à travers les regroupements d’usagers, leurs pratiques innovantes, d’apprécier les freins, les détournements rencontrés, les impacts cognitifs et sociaux de leur développement.

Les deux journées intégreront des conférences invitées de chercheurs ayant déjà publié des bilans significatifs dans ce domaine.

Thèmes

  • modèles économiques de production et de diffusion des documents numériques
  • analyse stratégique des acteurs du document numérique (producteurs, diffuseurs, moteurs de recherche)
  • économie non-marchande/ économie marchande
  • évolutions des filières industrielles des contenus
  • documents vus comme espaces d’interaction auteurs/lecteurs (formats, outils, genres)
  • usages, appropriations du document numérique dans différents contextes.
  • auctorialité, lecture et numérique
  • pratiques innovantes des producteurs/usagers (création, promotion, diffusion)

Et d’après un mél d’Hervé Le Crosnier

Il y a un "appel à communication" qui demande qu’un résumé
d’intervention soit fourni avant le 13 février 2006.

Compte-tenu des sujets proposés, il me semble intéressant
qu’à côté des chercheurs universitaires on trouve des
interventions de membres d’associations ou d’entreprises.
(certes, pour les associations, ce n’est pas facile de
trouver le financement pour participer... mais ne baissons pas
les bras d’avance, si une association propose une intervention
qui est sélectionnée, on verra bien à trouver des solutions...)

Je crois fortement à la nécessité de croiser les savoirs
autour de thèmes comme celui-ci. Les universitaires gardent
le recul qu’on espère nécessaire, mais les acteurs associatifs
ou industriels se doivent d’être en pointe des réflexions,
tant pour protéger les libertés publiques que pour inventer
au fil de l’expérience des modèles économiques adaptés à
l’inscription prioritaire de la connaissance dans des
documents numériques.

Posté le 1er décembre 2005

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