Tout tiendra en 3 points :
- L’adoption d’un régime de biens communs [1] pour des productions informationnelles est une condition pour développer dans ce domaine des formes de coopération efficaces. Elle est favorable à la construction d’individus autonomes et dotés de capacités d’action tout autant qu’à l’émergence de liens sociaux, de formes renouvelées du collectif.
- La nature des régimes de biens communs et des formes de coopérations associées doit être adaptée, voire réinventée pourdifférentes domaines informationnels : les activités de production technique, de mutualisation de savoir, de création artistisque, de recherche scientifique ou de médias coopératifs ont besoin de licences et de modes d’organisation diversifiés (à certains degrés). Il y a cependant des points ... communs qui justifient de les réunir sous une appellation d’ensemble.
- L’adoption d’un régime de biens communs ne suffit pas à garantir les bonnes propriétés des coopérations liées (autonomisation et capacitation des individus, création de collectifs solidaires sans être oppressants, nouvelles formes du lien social). Les régimes de biens communs ont également besoin d’architectures (techniques), d’organisation, de médiations et d’évaluation, d’une articulation avec leur contexte non informationnel (lieux, activités physiques), de mécanismes de formation et d’animation, etc.
J’espère parvenir à introduire ces 3 points en 20 minutes, pour que nous puissions consacrer le reste de l’heure à débattre. Si vous préparez questions ou interventions, le format suggéré est 2 minutes max par question, 3 minutes max par intervention.
Pour en savoir plus :