Reprise d’un article publié par Internet actu
Dans : Brèves , Enjeux, débats, prospective , Confiance et sécurité , Droits numériques - Par Jean-Marc Manach le 7/11/2006
(magazine en ligne sous licence Creative Commons)
Suite à la publication des recherches effectuées par quelques 658 000 abonnés à AOL (voir “A qui appartiennent mes logs ?“), l’Electronic Frontier Foundation a mis en ligne un petit guide pratique afin de protéger sa vie privée dès lors qu’on effectue des recherches sur l’internet. La campagne #Privacy invite pour sa part les principaux moteurs de recherche à ne plus garder trace des requêtes suivies de l’opérateur “#privacy“.
Gene Becker, chercheur chez HP, veut aller encore plus loin. Auteur, sur son blog, d’une série de billets consacrée à ce qu’il a intitulé “Google Data Privacy” (”la protection des données personnelles chez Google“), il estime que le monde en général aurait d’autant plus à gagner que la société Google en particulier ferait de la vie privée un standard que tous les autres services web (2.0 ou non) seraient tenus de respecter. Concrètement, Google devrait ainsi permettre à ses utilisateurs de :
- vérifier toutes les données personnelles nous concernant contenues dans ses différentes bases de données (Desktop, Reader, Mail, Talk, Blog Search, Alerts, Toolbar, Maps, Calendar, News, Groups, Analytics, Earth, Docs & Spreadsheet, Picasa, etc.) ;
- savoir qui peut y accéder, et pendant combien de temps elles y seront stockées ;
- gérer, de façon centralisée, toutes ces données, et leurs conditions d’accès (”opt-in” et “opt-out“) ;
- être tenu informé de toutes les fois où quelqu’un y a eu accès, et pourquoi ;
- désactiver, voire détruire, d’un simple clic, cet archivage de nos données personnelles…
Bref, une interface web donnant à l’utilisateur les moyens de faire valoir ses droits “informatique et libertés” en quelques clics.