Des NTIC, aux TIC vers les TLIC ! Technologies de Localisation, d’Information et de Communication…

C’est où ?

Des NTIC, aux TIC vers les TLIC ! Technologies de Localisation, d’Information et de Communication… Le couplage de la géolocalisation aux applications vidéos et photos des smartphones, fait naître une (nouvelle ?) génération d’informations géolocalisées/géolocalisables. Quelles applications pour les territoires ?

GPS + téléphones intelligents = créations géolocalisées.


La généralisation des smartphones, dits téléphones intelligents, ouvre la voie à une création de contenus ou documents géolocalisables.

Encore issus de témoignages ludiques (performance sportive, promenade VTT/pédestre…), ce genre de documents s’installe et démultiplie l’offre de visite virtuelle.

Il est envisageable de créer, en temps réel, une vidéo (de haute qualité compte tenu des performances embarquées sur les smartphones), commentée et simultanément cartographiée sur le territoire.

Le dépôt sur un site ou une plateforme dédiée (exemple http://www.kinomap.com/) permet donc de sélectionner une création, sur une zone géographique (carte), au travers de critères thématiques, horodatés (ou suivant d’autres items) pour un parcours vidéo doublé d’une représentation cartographique des déplacements, en temps réel…

On imagine les usages pertinents pour un territoire : parcours touristiques (extérieur/intérieur), expériences diverses inclusives, jeux, expertises (patrimoine, chercheurs, enseignements)…

On imagine parallèlement les dérives potentielles…

Le commerce et le marketing s’emparent de ces options virtuelles qui, paradoxalement, ramènent la géographie au coeur des dynamiques, donc des territoires.

Cartes, vidéos, commentaires, choix alternatifs ou connexes "augmentent" l’écran du terminal pour offrir un service (on dit plutôt une expérience) mais une forme de re-matérialisation du territoire (géographique) se révèle.

Les individus, réunis en réseaux sociaux, prennent soin de se positionner dans l’espace (la carte) afin de se retrouver, peut-être physiquement.

C’est là que les territoires, qui disparaissaient au profit de l’action (Twitter pousse à indiquer l’action [What’s happening ?] difficile à utiliser hors événementiel), ont une carte à jouer.
En multipliant les contenus accompagnés de cartes, vidéos et outils de commentaires nous pourrions convertir l’information institutionnelle en renseignement qualifié, dont l’ancrage dans l’espace, la géographie, redonne au territoire la place, l’identité qui le caractérise.

Le virtuel s’affranchit des frontières (partout, tout le temps), mais l’individu, au statut de citoyen, consommateur, entrepreneur, salarié… suivant l’heure, évolue dans un espace identifié et bien physique (ici, quelque-part). La consommation de services publics est forcément attachée au(x) territoire(s) (versus les échanges sociaux)… les deux se retrouvent donc via le cyberespace.

S’agissant de services publics, quand bien même dématérialisés, l’individu se représente mentalement une réalité virtualisée.
L’offreur de services publics existe au travers des représentations offertes (cartes, vidéos, commentaires sonores) de son patrimoine numérisé.

Mais pourquoi tant d’importance dans la matérialisation du territoire par des outils numériques ?

La simplification de la production cartographique (les SIG simplifiés et non réservés aux praticiens) répond aux besoins de localisation, à moins que ce soit l’inverse, qu’importe.

L’individu a un besoin vital de figurer l’espace où il évolue, ces fonctions l’exigent. Il est donc naturel de lui fournir ces représentations dès lors qu’il endosse sont statut de consommateur de services publics.

Des NTIC, aux TIC vers les TLIC ! Technologies de Localisation, d’Information et de Communication…

Via un article de Philippe OURLIAC, publié le 2 avril 2011

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