Article rédigé par Sandrine Pierrefeu dans le cadre des rencontres Brest en Biens Communs
Passages piétons, « bâteaux » ou bandes podotactiles [1] sont aisés à localiser quand on est valide. En situation de handicap permanent ou provisoire – une jambe cassée, une période de rééducation, la nécessité d’utiliser un déambulateur... - il n’en est pas de même. Ces facilitateurs de mobilité ou ces obstacles peuvent se révéler compliqués
à rejoindre ou à dépasser. De leur identification dépendent la sécurité et l’aisance d’un public plus large qu’on ne l’imagine.
« Cartographier ces éléments de géographie urbaine peut permettre aux usagers de planifier un trajet à l’avance, d’éviter les détours et de réduire le sentiment d’inconfort. » explique-t-on chez Tiriad, l’association brestoise qui anime le projet « Cartomobilité » depuis deux ans en partenariat avec la Cantine. « Ces indications peuvent aussi rendre service à ceux qui circulent à vélo, en trottinette ou en skate, voire, aux piétons utilisant une poussette. » précise Margot Chrétien.
Des cartoparties sont donc organisées, en lien avec la commission « accessibilité » de Brest métropole, les services de la collectivité, et avec la complicité des associations d’usagers. Prétexte à sensibilisation, ces sorties sur le terrain sont suivies de séances de saisie des données sur le fond de carte « libre » OpenStreetMap de Brest métropole. Une application smartphone donnant accès à ces informations en temps réel, dans la rue, serait dans les tuyaux. À suivre.