Co-publication, mythes et réalités, quelques questions posées ...

La co-publication a pour moi un côté utopie, à la jonction

  • de l’écrit public, « publier », écrire, dire, s’exprimer, donner à voir
  • de la coopération, le faire à plusieurs, ouvrir des rencontres possibles, mettre à disposition
  • de la confrontation, moins vive que par le mél mais plus ouverte à d’autres sur la toile du web

Pour appréhender un peu mieux ce mouvement, voici quelques questions
 [1]
proposées pour s’échanger points de vue, histoires, expériences et utopies ...

Ou en est-on de la co-publication ?

  • mythe ou réalité ? parmi les milliers de sites « dynamiques » combien fonctionnent en écriture à plusieurs mains ?
  • sites de communication, sites modérés, sites de débat, sites ouverts, sites d’expression, la palette des possibles qui fait de l’internet un réseau ouvert produit ici une variété de comportements qu’il peut être intéressant de qualifier (et non de juger).
  • un premier éclairage pourrait-être de s’échanger quelques adresses, quelques histoires d’aventures locales ?

Quelle place de la co-publication par rapport aux sites administrés ?

  • comment évolue le métier du web master, lorsqu’il à moins à mettre en forme les rédactions et s’implique davantage dans l’accompagnement des autres à l’écrit, l’animation d’un réseau de correspondants ?
  • comment relier sites de co-publication et site classique dans une collectivité, une structure publique ou privée ?

Quelle co-publication ?

  • L’écriture par plusieurs personnes est un processus lent, plus humain que technique : comment favoriser l’implication de rédacteurs ?
  • Certain-e-s ont lancé des conférences de rédaction ouverte : comment fonctionne un comité de rédaction ? quelle réalité, quelles étapes dans nos histoires singulières ?
  • quels éléments de succès ? de freins ?
    Peut-être que des réseaux pourront ici apporter des témoignages ?

Co-écriture expression, débat public et l’utopie démocratique

  • Est-ce que la co-publication est un outil favorisant l’expression des associations et des personnes, le débat sur la vie locale ?
  • Combien de sites politiques ou de service public (villes, administrations locales ..) sont ouverts en écriture ? pourquoi cette crainte immédiate des décideurs lorsqie l’on évoque un site « ouvert » ?
    Co-écriture, réseaux de personnes et outils coopératifs
  • Par les liens, les syndications, la co-publication favorise le fonctionnement en réseau, quelle réalité aujourd’hui des réseaux de sites, de personnes, de communautés ?
  • Après une étape d’appropriation, les sites de co-publication intègrent différents outils spip, wikis, carto, forums, listes ou en est-on ?

Co-publication et co-production de contenus ouverts

  • La co-publication en rendant accessible de l’information participe aussi à la production de bien public : qu’est ce qui motive les milliers de personnes, co-producteurs d’encyclopédie, de sites de référence technique, scientifique, d’observatoire ?
  • Les contenus publics ne sont pas dans la tradition du service-public : à côté de réalisations exemplaires au niveau central, très peu d’acteurs des collectivités, des administration publiques locales donnent à voir les informations publiques : combien d’écoles, collèges et lycées publient leur projet d’école ? combien d’études sur l’aménagement numérique des territoires sont publiées ? combien d’enquête publique sont aussi en ligne ?

le site cawa

[1questions posées sur le débat thématique d’octobre de la liste

Posté le 30 septembre 2003 par Michel Briand

©© a-brest, article sous licence creative common info