4ème de couverture de Cause commune, publié aux Editions Fayard, Collection Transversales
D’un côté, l’extension des domaines couverts par les brevets (molécules
pharmaceutiques, variétés végétales, séquences génétiques, logiciels)
restreint, pour le profit de quelques multinationales, l’accès à des
ressources essentielles telles que les médicaments, les semences et
l’information. La concentration des médias - notamment audiovisuels -
menace la démocratie là où elle existe.
De l’autre côté, la production et le partage de l’information et des
créations sont plus libres qu’avant, et la multiplication des échanges
esquisse une société mondiale, diverse et solidaire. Les médias
coopératifs, les logiciels libres, les publications scientifiques
ouvertes et les autres biens communs réinventent la démocratie.
Comment les acteurs de ces nouveaux domaines peuvent-ils faire cause
commune par-delà ce qui sépare les logiciels des ressources
biologiques, ou l’art des sciences ?
Comment l’information peut-elle servir les biens publics sociaux de la
santé, de l’éducation ou de la solidarité au lieu de contribuer à les
détruire ?
Quelles alliances peut-on envisager entre les sociétés et les États,
gardiens irremplaçables des biens communs épuisables que sont l’eau ou
l’air ?
Dans cet ouvrage, Philippe Aigrain analyse les causes et les origines
d’une situation paradoxale et les tensions qu’elle suscite. Il propose
une politique qui remette les êtres humains aux commandes de ces
transformations.
Après avoir été chercheur scientifique puis acteur des politiques
européennes, Philippe Aigrain est aujourd’hui l’un des animateurs du
mouvement mondial pour les biens communs informationnels. Il dirige une
société qui développe de nouvelles formes de débat public sur les
orientations politiques.