D’ou est née l’idée de wikigraphe
Dans une rencontre d’ile sans fil l’idée était de créer du lien social en faisant sortir les gens de chez eux et de réaliser un portail mettant en valeur des contenus locaux, par exemple des oeuvres d’artistes liées au café et mises en ligne.
Dans ce premier temps le lien s’est plus créé entre développeurs qu’entre usagers. Le lien se limite ici souvent à être au même moment dans un café.
Avec trois développeurs-designers qui postulaient pour un concours artistique l’idée est venue d’un outil espace mis en ligne sur le portail qui amène les gens à contribuer à une production artistique supportée par un wiki sans savoir faire technique.
Suite à une rencontre début 2006 et à un développement d’une interface d’annotation d’images une première réalisation est en cours. Un déplacement à la rencontre "wikicamp" de Portland a permis de présenter ce projet aux groupes utilisateurs et développeurs de wikis présents.
Quelle est la proposition portée par wikigraphe aujourd’hui
C’est le projet de permettre de raconter Montréal en iamges, en sons avec les captations de la ville qu’ils ont réalisé mais pas dans une expérienece individuelle. Les images peuvent être annotées et reliées les unes aux autres par les visteurs pour que chacun puise construire son propre parcours parmi les iamges exposées.
Chacun peut regarder ce que font les autres, comparer, réorganbiser à sa façon.
L’idée est aussi d’amener à s’exprimer sur desthèmes qui caractérisent Montréal : les autochtones en ville, le contraste entre l’été et l’hiver .. reste à définir ces thèmes !
La présentation de wikigraphe sur le site http://wikifarm.koumbit.net/wikigraphe
Le WikiGraphe vise la mise en place d’un wiki qui serve de support à l’écriture graphique (textuelle, visuelle, sonore) d’une expérience collective sur un territoire donné.
Par Wikigraphie, nous entendons une façon d’écrire collective qui s’inspire du "WikiWay", telle qu’initiée par Ward Cunningham, concepteur du premier Wiki, et dont l’essence est centrée sur la simplicité, l’ouverture, et la collaboration. L’expression communautaire et identitaire des usagers des infrastructures publiques est encore à construire chez les non techniciens.
Comme le souligne Alison Powel, dont le projet de thèse porte sur les dimensions activistes des projets Sans Fil, on observe une gradation entre un sentiment communautaire et militant chez les acteurs impliqués et un usage plus anonyme et banalisé de ce qui es perçu comme un service gratuit. Les bénévoles du projet Île Sans Fil se tournent de plus en plus vers la mise en place d’installations culturelles et localisées, comme le montre son portail artistique, ou encore ses prospections en matière de jeux vidéo pour la communauté.
D’un point de vue social et culturel, ce projet vise donc à une écriture collective, poétique et politique, de l’expérience quotidienne d’une ville ou d’un territoire. D’un point de vue politique, le wikigraphe initiera ses usagers aux dimensions politiques du wiki et des licences libres. D’un point de vue technologique, ce projet innove de par les développements multimédias qui devront être effectués à partir d’une technologie Wiki.
D’un point de vue artistique, il s’agit d’une expérience d’oeuvre collective, basée sur une interface web simple d’accès, (tendant vers du Wisywig-WhatYouSeeIsWhatYouGet), et collectivement négociée, et qui déboucherait sur une exposition annuelle à la Société des Arts Technologieques pour Montréal.
