Dans les papis Brestois et les 20 cybercommunes du Pays de Brest les habitants trouvent un accès accompagné à l’internet et aux outils du multimédia.
C’est souvent l’occasion d’une première découverte du navigateur sur le web, du traitement de texte, de la photo numérique pour la moitié de la population qui n’a pas encore d’usage de ces outils.
Avant quelques propositions pour les papis faisons un petit point sur la situation locale.
Dans les écoles Brestoises
Les écoles sont mises en réseau (local et sur internet) depuis quelques années, en partenariat avec le CDDP avec un portail commun pour les sites web des écoles
A l’initiative du CDDP, une suite de logiciels libre (bureautique, traiement de l’image, navigateur ...) est diffusée sur CD rom.
Progressivement l’usage des logiciels libre se répand dans les écoles, chaque équipe pédagogique restant maître de ses choix d’outils.
La généralisation de l’usage du libre est un enjeu important puisqu’à terme cela permettrait un premier contact de tous les enfants avec des outils de biens communs.
Un engagement en ce sens de l’éducation nationale serait déterminant pour généraliser cette évolution.
voir par exemple la naissance de Mutualibre,
le libre dans les collectivités et l’éducation.
Mais trop de ministres préférent encore passer des accords onéreux avec Micro$oft plutot que d’investir dans l’accompagnement et la formation aux outils du libre.
Et à la ville ?
noire, grise, bleue ou verte ?
J’avais proposé cette coloration des villes dans un article Appel pour le droit au libre dans les collectivités locales
à l’Adullact
afin de rendre compte sur une carte de la diffusion progressive des outils du libre.
A Brest, depuis quelques semaines la direction informatique et télécommunication (DIT) de la ville et la communauté urbaine de Brest met à disposition un navigateur (Mozilla) et une suite bureautique (Open Office) libres.
La ville va aussi adhérer à l’Adullact association qui défend la diffusion et la mutualisation des développements du libre dans les collectivités locales.
Brest passe ainsi du statut de ville noire - celle où les logiciels libre ne sont accessibles sur le poste de travail des employés et des élus à celui de ville grise où le choix est laissé à l’utilisateur, mais sans assistance.
L’étape suivante, celui d’une ville bleue, sera celui d’une assisatnce à l’usage de ces outils. Dans les politiques de diffusion, l’accompagnement est essentiel, et les utilisateurs ont besoin de se sentir soutenus, d’avoir quelque’un qui puisse répondre à un problème.
Pour passer au vert, il restera à exprimer le choix cette fois politique et pas seulement technique d’une préférence au libre, bien commun partagé, comme l’a fait récemment la ville de Munich.
Les associations et acteurs locaux, levier du changement
Dans la dynamique d’appropriation des usages les associations jouent à Brest un rôle essentiel.
C’est Finix qui depuis six ans maintenant par ses install parties sa présence aux manifestations, sa vie associative a été un point de référence sur Brest.
C’est Infini qui
- met à disposition de ses adhérents des outils du libre pour l’hébergement. Spip est mainetnt utilisé par plusieurs dizaines d’asssociations Brestoises.
- propose les listes de diffusion sympa développées par le CRU de Rennes
- et encourage ses adhérents à l’usage de ces outils
C’est aussi Archipel du libre
qui mutualise des développements en libre pour des acteurs du service public (éducation, accueil des jeunes ..) .
Ce sont aussi des usages qui privilégient les outils libre comme les trotteriou, webtrotteurs des lycées Vauban, Lesven, Kérichen qui utilisent une plate forme en libre pour l’écrit multimédia des 90 jeunes formés chaque année et la diffusion par l’AFPA de sa plate forme libre free-os
Ce sont enfin les équipements de quartier qui comme la Maison Pour Tous de l’Harteloire
donnent une large place au libre et en font la promotion lors de la fête de l’interent ou dans les formations mises en place.
Et le libre dans l’accès public ?
Les 80 papis et cybercommunes du pays de Brest ont élaboré de manière coopérative en 2002 un projet centre de ressources pour l’accès public.
Après le temps long (18 mois) de prise en compte par les collectivités, ce projet est maintenant enagagé : un poste de coordination pris en charge par la ville, un financement du conseil général et bientot nous l’espérons de la région puis de l’Europe et peut-être un jour de l’état ?
Et aujourd’hui une coopération des acteurs locaux, la clé de l’accés public au pays de Brest qu’il nous faut animer et accompaggner après cette année d’attente..
Espace de rencontre, de formation, d’évaluation, de mutualisation le centre de ressources a inscrit le développement des outils libre dans ses projets.
Alors au fil des discussions sur les listes de discussion qui relient les projets brestois (visio-jeunes sur la mise en réseau des services publics, publi-brest autour de l’écrit public, cdt-pays-brest pour le centre de ressources) l’idée apparaît d’un accompagnement à l’usage des outils du libre dans les lieux d’accés publics.
Nous allons donc proposer dans les prochaînes semaines une série de formations aux outils pour accompagner la diffusion de ces outils dans les papis et cybercommunes.
Et de la même façon que nous avons mis en ligne en contenus ouverts les formations qui accompagnent l’écrit public (apprendre à écrire une brève, faire un portrait, punblier sur internet ..) nous mettrons à disposition les contenus ouverts de formation aux outils courants du libre.
Nous sommes demandeur de contacts avec les lieux d’accès publics francophones qui ont une expérience ou des supports de formation partageables .
Le centre de ressources est un processus coopératif qui relie offre de services d’acteurs locaux et demandes, besoins des médiateurs des lieux d’accès.
Beaucoup d’initiatives Brestoises ont été développées grâce à l’implication militante des acteurs locaux. Il est juste que les services soient pris en charge et rémunés.
Le centre de ressources de l’accès public du pays de Brest le rend possible et sera en retour de l’implication coopérative un levier du travail en réseau des dizaines d’acteurs de l’accès public du pays de Brest.
Et comme pour les autres projets du centre de resources nous allons travailler à relier offre d’intervention d’acteurs locaux et une envie de se former, d’accompagenr les publics avec ces outils.
Accompagné par les rayons de soleil du printemps proche, je suis peruadé que pour les prochaînes rencontres autour du libre à Brest les 12, 13 et 14 mai
une dizaine de points d’accés pubics à internet auront crée ce réseau des papis libres.
Points d’accés public à internet ou les personnes sont accompagnées dans l’usage de logiciels libres usuels